Le kanji 靈 REI (en chinois : ling = incantation à la pluie) comporte 3 parties
– La bénédiction du grand univers : La voûte céleste d’où descendent les gouttes de pluie.
– Les 3 carrés étaient à l’origine des cercles sont les trois joyaux (sagesse, amour et énergie) qui correspondent aux 3 éléments de l’être humain, les 3 tanden ou le corps, l’âme et l’esprit.
– « miko », le médium, sorcier ou chamane qui canalise la volonté du grand univers. Médiateur entre le ciel et la terre, entre le visible et l’invisible pour le bien commun. Le chamane aligne les trois parties de son être : son corps, son âme et son esprit pour faire Un et atteindre un but commun, la pluie. C’est grâce à l’enseignement reçu et le travail sur lui, qu’il arrive à avoir cette capacité de communiquer avec l’Univers et à invoquer la pluie (les bénédictions).
La pluie va tomber pour tout le monde pareil, sans distinction mais la terre, les plantes et autres … prendront en fonction de leurs besoins et de ce qu’ils sont capables d’absorber. Le résultat sera différent pour chacun.

Le Qi (prononcer « tchi ») 氣 = souffle de vie

L’interprétation du qì en terme d’énergie reste propre à l’Occident, car elle n’apparaît jamais dans les textes chinois qui en restent, eux, à l’idée d’un souffle ou d’une essence. L’idéogramme du Qi est formé de deux parties symbolisant la vapeur qui s’élève des grains de rizen train de cuire, se rassemblant pour produire les nuages.
Par cette image, on comprend comment l’énergie peut se manifester sous deux formes, à la fois dans l’immatérialité de la vapeur d’eau et dans la matérialité d’un grain de riz.
Il s’agit d’une force capable de soulever un couvercle, de transformer de l’eau en vapeur et un grain de riz cru en grain de riz éclaté et ouvert. Par extension, on comprend qu’il s’agit d’une énergie capable de produire une transformation. La vapeur qui s’élève de la cuisson correspond à une énergie Yang, tandis que la matière des grains de riz correspond à une énergie Yin. Forces opposées et complémentaires, toujours en mouvement. L’une n’existe jamais sans l’autre. Tout est dans l’équilibre.

Il évolue aussi simultanément sur trois plans, représentés par les 3 barres supérieures : celui des êtres vivants, celui de la structure de l’univers et celui de la spiritualité.

Pour la philosophie traditionnelle chinoise, dans l’Univers tout se meut par une force fondamentale, le Qi. Le Qi, veut dire « souffle de vie ». Cette énergie qui nous habite et nous rend vivants est en synergie avec celle de notre planète et de l’Univers entier. C’est ce « souffle de vie » qui animerait et accompagnerait la naissance, l’existence et la mort dans un cycle permanent de renouvellement. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature. Dans l’approche spirituelle, le qì est à l’origine de l’univers et relie les êtres et les choses entre eux : « nous ne possédons pas le chi, nous sommes le chi ! ». Il circule à l’intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies », trois centres, appelés « champ du cinabre », tanden au Japon et dantian en Chine. Il est aussi perçu comme participant à l’évolution spirituelle d’un être. C’est en raffinant le souffle par des opérations « d’alchimie corporelle » que le pratiquant espère progresser dans son développement spirituel, et atteindre un état mental censé rejoindre le fonctionnement fondamental du cosmos.

Si on comprend cet idéogramme, on n’a plus besoin de cours, tout est là    On se rend compte aussi que les chakras n’ont rien à faire ici ni tous les ajouts faits par les Occidentaux.